Comme vous le savez peut-être, deux enseignantes de l'école élémentaire et une à la maternelle sont actuellement absentes.
Or, elles ne sont pas remplacées ou de manière très ponctuelle. Les enfants dont les parents n'ont pas d'autres solutions que de les laisser à l'école sont répartis dans les autres classes où ils sont occupés tant bien que mal. Il est bien évident que pour un enseignant de classe de cm2, il est difficile d'intégrer un élève de CP.
Suite à cela, dès jeudi 30 janvier, notre présidente a pris contact avec l'académie et la personne en charge des remplacements. La réponse fût un constat d'impuissance, manque de personnel et recrudescence d'absents. Résultat, eux-mêmes ne savent pas quand ils seront en mesure de les remplacer.
De même, nous avons pris contact avec le directeur de l'école pour lui signaler notre démarche et lui demander d'essayer de nous prévenir un peu plus tôt quand des absences sont prévues. Sa réponse a été, que comme nous, les enseignants espèrent jusqu'au dernier moment qu'un remplaçant leur soit affecté et qu'ils ne peuvent pas signaler dans le cahier de liaison qu'ils ne seront pas remplacés. En effet, ceci est considéré comme une faute professionnelle par l'Education Nationale.
Nous avons porté aussi à son attention sur la manière dont le message avait été transmis à nos enfants. Un certain nombre en a été affecté. Ils ont compris qu'il n'y aurait personne pour les accueillir et qu'il ne fallait pas qu'ils viennent à l'école. Or, le message était plutôt de demander de faire part à leur parents d'essayer de trouver une solution de garde pendant l'absence de leur enseignant en espérant que sa durée soit la plus courte...